shigeru ban: paper loghouse

shigeru ban: paper loghouse.

via shigeru ban: paper loghouse.

 

Avoir un toit sur la tête ne suffit pas être heureux, mais ne pas en avoir est un vrai frein pour ne pas dire une catastrophe. Alors que nombre de personnes disent « avoir besoin d’espace » pour respirer, les japonais ont toujours excellé dans l’art d’optimiser les petits espaces tout en privilégiant l’art de vivre, du moins c’est ce que dit la légende. L’art de vivre japonais est probablement en difficulté pour de nombreuses raisons. Quoi qu’il en soit lorsque certains de mes amis occupent des maisons immenses alors qu’ils sont seuls ou en couple, je me demande bien ce qui leur passe par la tête. Et je me dis qu’ils feraient bien de songer à louer une partie de leur bien de déambulation un brin morbide. Enfin, je n’aime pas faire de peine et je suis assez « perchée » comme celà sans en rajouter. La vérité, c’est qu’à l’instar de mon père et grand père, qui ont pourtant fait des études d’architecture, j’aime les espaces raisonnables et l’idée que j’ai besoin de peu pour être heureuse. Je crois que c’est de la chance d’avoir des envies raisonnables car ce n’est pas forcément naturel. Bien sûr je suis tout de même dans un T3, petit, mais un T3, non, en fait c’est un grand T2. Mais il nous est arrivé d’errer dans de vieilles baraques à 200 m2 au cours de nos 20 ans de vie commune et franchement, nous sommes plus heureux ici, coincée entre des voisins, la vie de la ville, sans voiture, à revendre sans cesse nos livres dès que nous sommes submergée. L’architecture des petits espaces m’a toujours passionnée. Le plus difficile est de garder un espace zen à ces surfaces très rapidement encombrées. Je manque de rigueur, alors parfois je me la joue « allez hop », be frugal, on donne on jette on vend, pour dégager un petit coin vraiment apaisant. Et je me dis que les parcs de la ville sont mon jardin à moi aussi, la médiathèque juste un peu éloignée. Donc l’habitat n’est pas un problème de taille mais de loyer et d’isolation. Car même un tout petit habitat humble absorbe quasiment tous nos revenus. Vivement la généralisation du BBC dans les logement à bas prix pour les locataires sans crédit ni garants. Ne serait-ce que pour nous récompenser de ne pas nous approprier tout l’espace des communauté. Tiens, voilà un truc intéressant à faire: le tour des makers d’habitats en matériaux raisonnable et de taille raisonnable. Cela devrait me faire rêver en attendant de trouver du boulot avec mon Bac+5 dans une ville ou Bac+5 est le minimum demandé, avec une preuve de pédigré remontant à 25 générations. Mieux en rire; Voilà, le simple fait d’écrire cet article m’a procurer de la joie; Je ne sais pas vraiment pourquoi, peut-être le simple fait d’affirmer mes goûts et sans risque, en plus, car je ne crains guère que ce blog ne soit visité, vu que pour l’instant je n’ai parlé ni de chats ni de fringues. Au fait, juste histoire de signaler une voie d’épanouissement possible pour les couples sans enfants qui ont fait les frais de la réduction des budgets et sont en galère à 40 ou 50 ans comme ils l’&étaient à 20: faire l’amour ne coûte pas cher, et si l’on en abuse pas au détriment de son coeur et de sa vie sociale, c’est même bon pour le moral et la santé! Et toc! Pas besoin de yacht pour avoir des orgasmes 😀

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Bilan


Et bien oui, Tsukiinu s’est une nouvelle vie.

Meilleure.
Selon ses critères.
Je vis dans une ville que j’ai choisie après avoir quitté une région où je n’avais plus aucune attaches réelles.
Ayant perdu toute ma famille en un très cours laps de temps, je me suis aperçu que je continuais cette vie comme on entretient la mémoire des ancêtre, se sacrifiant soi-même pour entretenir un mausolée.
Qui plus est, je venais de passer un nouveau diplôme suite à la perte de mon travail de libraire (déjà transformé en pis-aller papetier par le miracle du rachat par une grand firme), et ne trouvais pas de boulot là bas….
Trop vieille, trop ci, trop ça, pas assez de réseau, trop femme, surtout, car la plupart du temps au dernier moment on choisissait un homme pour le poste…Etc….
Bref, malgré beaucoup d’effort pour ne pas restée le nez coincé dans mon nombril, rien ne se passait…
Donc, comme on dit: j’ai « bougé ».
Pas seule.
J’ai cette chance unique que depuis 17 ans je fais partie d’un binôme qui semble indestructible malgré les épreuves de la vie. Pas parfait, non, pas toujours paisible, mais indestructible et allant toujours de l’avant.
D’ailleurs, le pays de la pluie, c’était surtout son idée à lui.
Moi tout ce que je voulais, c’était partir.
Le bilan c’est que j’ai enfin trouvé des contrats, que j’ai pu pratiquer mon métier sans connaître personne, sans copinage. Et lui, mon co-équipier mon amoureux, a trouvé le courage de retourner à la face pour se renouveler.
Bien sûr cela demande certains sacrifices, bien sûr c’est difficile…
Mais voilà…
On commence à avoir des amis sur place, on a l’impression de se retrouver presqu’intacts, presque comme « avant la guerre »….
On a coutûme de se dire, quand on rédige un post, comme ça, dans le néant du net, « ça n’interessera personne »…
Ben non…Finalement, on ne sait jamais, cela intéressera peut-être qu’un, d’autres survivants, d’autres personnes à qui on a dit de nombreuses fois « si j’avais vécu ce que tu as vécu, moi je me serais suicidé »…
Ben non, je ne me suis pas suicidée « comme mon père », non, je n’ai pas rejoint, ma famille et entre autres mon très cher petit frère, parti à 26 ans, ma mère, qui s’est laissé mourir, ben non….Ils me manquent mais je ne me suis pas suicidée…
Et j’ai bien fait.
Ma vie n’est pas parfaite, je suis fragile et abîmée, loin de chez moi, mais je suis là, je vis des choses nouvelles, des choses interessantes, et nul ne me regarde avec pitié comme « celle qui a tout perdu »…
Ici je suis enfin moi-même.
Celà doit être possible, donc, pour chacun de nous, quelque part.
Parce que franchement, je n’ai rien d’exceptionnel…..
Amicalement, Tsukiinu…

CAFETIERE


Comme pour beaucoup, deux femmes sommeillent en moi: celle du matin, celle d’après……Pas de manichéisme là dedans!
Celle du matin cherche à tout prix à se réveiller, à être au maximum de ses possibilités, surtout quand elle bosse, mais pas que.
En un mot comme en cent: celle du matin boit du café, celle de l’après midi fait partie d’un club de thé.
Pour le thé, nul problème: parcimonie, dégustation, hédonisme, hygiène de vie et tout et tout….
Mais celle du matin est une vraie psychopathe!
Une cafetière sur pattes coutumière des palpitations intempestives pour cause d’O.D caféinée, et de nausée de 10 heure quand son foi lui fait la gueule pour cause de café bouillu café foutu…
J’ai tout essayé: le déca ça le fait pas (dans la tête), le café coupé à la chicorée (même une fois habituée, je triple les doses, donc le calcul est mauvais!!!), les succédannés bio aux grains d’orge (ça remplace mieux la tisane du soir!!).
Donc, ce devait arriver arriva:
je me remets à la bonne vieille cafetière italienne, la jolie, la dangereuse, celle avec laquelle on risque de se brûler au 28ème degré si on la manipule sans précaution, la tête dans le ….le matin, quand on a encore les cheveux qui poussent du mauvais côté….
Ca m’oblige à ralentir les geste, à faire attention et surtout, à compter les tasses… Mon cher et tendre ayant arrêté le café pour ne boire que du déca (et ça lui réussit drôlement, le bougre!!!), même une cafetière grand modèle me fait la matinée et je n’en fais qu’une, tellement c’est long, galère, pénible, et tout et tout!!!!!!